La Pole & les hommes : Témoignage de NICO
Bonjour à tous,
Comme à notre habitude, nous souhaitons faire découvrir à notre communauté, par ce Blog, des produits et personnes, en qui nous avons confiance et qui font avancer positivement l'image de la PoleDance.
Aujourd'hui, nous avons à cœur de vous présenter Nicolas, un homme avec tous les codes de la masculinité, de l'extérieur, marié, des enfants, mais qui laisse sa part de féminité (que nous avons tous) jaillir quand il pole.
Il a osé et assume pleinement, une exploration de soi-même qui sans aucuns doutes va retenir toute votre attention !
Voici son Instagram pour les curieuses et curieux ! N'hesitez pas à vous abonner !
Nico (@n_pole.33) • Photos et vidéos Instagram
Se lancer en pole dance quand on est un homme /
Témoignage.
La pole connait actuellement un engouement très fort, et même si les hommes restent minoritaires, il n’est pas rare de les voir pousser les portes des studios. Pour ceux qui hésitent encore, vous avez certainement quelques interrogations, auxquelles on vous propose de répondre au travers du témoignage de Nicolas : pole danseur depuis deux ans et ambassadeur HASH.
Comment es-tu venu à la pole ?
Je pratique régulièrement la natation, la course à pied et plus occasionnellement le surf et le snowboard. Je cherchais un sport plus ludique que pour un simple entretien physique et qui soit aussi plus connecté avec mon corps. Je pensais m’orienter vers une forme de yoga et au fil de mes recherches, je suis tombé sur la pole. Ça a, tout de suite, piqué ma curiosité, d’autant que j’adore la danse même si je n’ai jamais pratiqué.
Comment s’est passé ton premier cours ?
J’ai d’abord cherché une école en m’assurant qu’elle soit ouverte aux hommes (c’est le cas de la plupart des studios). J’ai réservé un cours d’essai et j’avoue que j’avais, tout un tas, d’appréhensions qui ont vite volé en éclat après l’échauffement.
Tu peux préciser les doutes que tu avais ?
Oh des choses qui me paraissent un peu idiotes aujourd’hui, mais qui te traversent forcément l’esprit quand tu ne connais pas. Principalement, j’avais peur que ma présence en tant qu’en homme dérange les filles, d’avoir ici où là un regard qui soit mal interprété, peur aussi de me sentir ridicule avec mon petit short acheté la veille sur internet ! Et bien sûr de ne pas être à la hauteur.
Au final, on s’aperçoit bien vite, qu’on n’a pas le temps de s’appesantir sur ce genre de considérations et que tout le monde est focus sur l’exercice. Bref, quand tu y es, tu es dans la même « galère » que tout le monde et il n’y a que ce qui se passe sur la barre qui compte.
Parlons de la tenue justement. Tu es ambassadeur HASH, c’est venu comment ?
Au fils des séances, j’ai commencé à m’intéresser eux tenues et je n’ai pas trouvé grand-chose pour les hommes. Chaque fois, je lorgnais sur les couleurs, les matières et les coupes que je voyais chez les femmes. Un jour, je me suis décidé à commander une jupe noire très simple chez HASH et j’ai posté une vidéo en les taguant.
Très vite, on a échangé avec la marque, avec qui on était vraiment en phase sur le fait qu’un vêtement devrait être porté pour ce qu’il est. C’est-à-dire un élément de style propre au goût de chacun, sans distinction de genre ni même d’orientation sexuelle. Du coup, ils ont reposté et m’ont même dit que les ventes avaient fait un bon dans la foulée (trop fier).
Depuis, ils me soutiennent avec des modèles sur mesure, que j’adore, adaptés à ma morphologie masculine !
HASH - à savoir chers/chères lecteurs/lectrices : tous les modèles femme peuvent être adaptés pour les hommes
Comment ta famille, tes amis voient le fait que tu fasses de la pole ?
Au début, je n’en parlais pas trop. Ma femme me connait, elle a compris la démarche sans pour autant s’y intéresser plus que ça. Les enfants n’ont eu aucun à priori. Pour eux, ça reste une barre sur laquelle ils adorent faire la toupie en rentrant de l’école. La plus jeune monte quand même son V sans problème !
Les amis, j’y suis allé progressivement, mais quand j’ai installé la barre à la maison, c’est devenu plus évident d’un coup (haha). C’est chaque fois une surprise pour ceux qui la découvrent, mais je dois avouer que ça m’amuse pas mal. Après ça amène plein de questions et c’est toujours un plaisir de parler de ce qui est devenue une passion malgré mon niveau encore limité.
Tu poles au niveau intermédiaire, comment s’est passé ta progression ?
Lentement ! Au début, j'y allais tous les 15 jours, le temps de me remettre de la séance précédente et j’avais vite le tournis en spinning. Puis c’est devenu plus régulier avec un cours par semaine. Pour faire bien, il faudrait que je rebosse les combos à la maison, mais j’avoue avoir du mal à m’y mettre seul. Mes lacunes sont clairement la souplesse (je pars de zéro sur ce point). En revanche, je m’en sors un peu mieux quand il faut des bras. L’ayesha est venu assez vite ! Me manque encore la grâce et pour la chorégraphie, j’ai tendance à oublier les enchainements aussi vite qu’un poisson rouge. Heureusement en cours, je partage la barre avec Aurore, ma partenaire de pole, qui me souffle toujours la suite et surveilles mes pointes !
Se filmer et partager sa progression sur les réseaux, ça fait partie du jeu quand on pole ?
Oui et non. C’est une démarche propre à chacun. Beaucoup partagent effectivement leur progression, d’autres pas du tout. C’est super utile de le faire, ne serait-ce que pour soi et corriger ce qui ne va pas. Ça force aussi à réfléchir aux enchainements.
Dans mon cas, c'est un peu particulier, je suis vidéaste professionnel et mon Insta (Nico (@n_pole.33) • Photos et vidéos Instagram) est en quelque sorte une extrapolation de ma pratique à la fois de la pole et de la vidéo. C’est une représentation plus fantasmée que fidèle à ma pratique de tous les jours. En clair, je n’ai pas encore osé la jupette en cours.
Quels sont tes projets pour la suite ?
J’en ai plein ! Le premier, c'est de participer cette année au spectacle du studio (@lartetfact) en avril avec pourquoi pas un rapide passage en duo avec Aurore. Ça fait un moment qu’on tente des portés assez difficiles !
Ensuite, j'ai lancé un service de vidéo (www.poleandreels.com) avec une offre en partenariat avec HASH, pour proposer à celles et ceux qui le souhaitent de venir poler dans un ministudio-vidéo et essayer au passage des modèles de la marque. Ça démarre tout juste. Je fais ça chez moi et en ce moment, je recherche des collaborations pour étoffer mon portefolio, mais l’idée à terme, c'est de m’associer avec une école pour avoir un studio/showroom permanent sur Bordeaux.
Un mot pour conclure et peut-être décider le prochain poleur ?
Je dirais que c’est un sport encore jeune et bienveillant avec de belles rencontres à la clé. Enfin, je reprendrai le titre d’un film qui me correspond bien : « L’homme est une femme comme les autres ! ». Allez-y sans idée préconçue, homme ou femme, jeune, moins jeune, portez bien ce que vous voulez, amusez-vous, prenez plaisir de chaque cours, découvrez les figures une à une ou en combos, et ne perdez pas votre motivation !
AIMEZ-VOUS, AIMEZ LA POLE DANCE, SOYEZ VOUS-MÊME :)
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